Le suspect (ci-dessus en tee-shirt noir) était présent lundi lors des recherches conduites par
les limiers de la Crim’ de la Sûreté départementale.
| L’ex-compagnon de la serveuse de Cagnes, père de leur enfant, a été mis en examen pour « homicide volontaire ». La piste d’un drame sentimental est privilégiée |
La justice n’a pas traîné. Dès mardi, alors que la garde à vue pouvait se prolonger jusqu’à aujourd’hui, le suspect du meurtre d’Aurélie, a été déféré devant la justice. Le corps de la serveuse cagnoise disparue depuis le 11 juin dernier avait été retrouvé lundi à Villeneuve-Loubet. Mis en examen pour « enlèvement, séquestration, et homicide volontaire », Eric, 24 ans, ex-compagnon de la jeune femme et père de leur enfant de 16 mois, a été placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet. Suivant les conseils de Laure Teresi, son avocate, le jeune homme a observé le mutisme le plus total pendant toute la durée de sa garde à vue. Rien n’a filtré de son interrogatoire de première comparution devant le juge d’instruction Caroline Vercamer, vice-présidente du Tgi de Grasse.
Une barre de fer aux mains des experts
« Il s’agit d’un véritable drame humain et je ne peux que respecter la douleur de la famille de Mlle Fouché, des investigations sont en cours et il est important qu’elles se déroulent dans un climat serein, je ne ferai donc aucun commentaire », a simplement déclaré ce mardi soir l’avocate. Séparé d’Aurélie, il l’aimait encore éperdument et la piste d’un drame sentimental est privilégiée. Inconnu de la justice, le suspect est issu d’une famille d’agriculteurs très connus.
Ce jeune homme décrit comme « intelligent », avait déjà été entendu à plusieurs reprises la semaine dernière par les policiers de Cagnes. Mais, solide psychologiquement, il n’avait rien lâché, se montrant très affecté par la disparition de son ex-compagne. Pour autant, les limiers de la Crim’ ont été amenés à le soupçonner assez rapidement.
Et pas seulement en raison des tensions entre la jeune femme et lui. Ils ont en effet établi lors de l’enquête de voisinage, mais aussi en exploitant des données techniques, qu’Aurélie était partie avec lui en voiture le 11 juin pour aller acheter des vêtements pour Hugo, leur petit bout de chou qui a eu 16 mois hier. Elle n’a jamais été revue depuis…
Des fouilles ont été conduites avec un chien des sapeurs-pompiers jeudi dernier autour de sa maison de Vence mais n’ont rien donné. D’autres recherches ont alors été menées à Cagnes-sur-Mer vendredi au domicile d’un autre suspect potentiel. Pas davantage de résultats.
Tuée « dans des conditions atroces »
Puis, c’est à Villeneuve-Loubet, aux abords d’une exploitation agricole lui étant familière que des investigations ont été pratiquées, toujours avec l’aide précieuse des chiens. L’autopsie, imminente, devrait apporter des éléments déterminants sur le déroulement des faits. On sait que compte tenu de l’état du corps, Aurélie aurait été tuée le jour même de sa disparition « dans des circonstances atroces » d’après les premières constatations précise une source proche du dossier. Une barre de fer a été retrouvée par les enquêteurs sur les lieux. Les experts de la police technique et scientifique vont s’attacher à faire parler, parmi d’autres, cet objet afin de savoir s’il s’agit de l’arme du crime.
Les investigations, qui vont être désormais diligentées sur commission rogatoire, sont fondamentales pour la suite du dossier car la justice va chercher à savoir si la mort de la jeune maman a été préméditée par le suspect. Ou si le drame est survenu lors d’une dispute. La justice n’a pas traîné. Dès mardi, alors que la garde à vue pouvait se prolonger jusqu’à aujourd’hui, le suspect du meurtre d’Aurélie, a été déféré devant la justice. Le corps de la serveuse cagnoise disparue depuis le 11 juin dernier avait été retrouvé lundi à Villeneuve-Loubet. Mis en examen pour « enlèvement, séquestration, et homicide volontaire », Eric, 24 ans, ex-compagnon de la jeune femme et père de leur enfant de 16 mois, a été placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet. Suivant les conseils de Laure Teresi, son avocate, le jeune homme a observé le mutisme le plus total pendant toute la durée de sa garde à vue. Rien n’a filtré de son interrogatoire de première comparution devant le juge d’instruction Caroline Vercamer, vice-présidente du Tgi de Grasse.
Une barre de fer aux mains des experts
« Il s’agit d’un véritable drame humain et je ne peux que respecter la douleur de la famille de Mlle Fouché, des investigations sont en cours et il est important qu’elles se déroulent dans un climat serein, je ne ferai donc aucun commentaire », a simplement déclaré ce mardi soir l’avocate. Séparé d’Aurélie, il l’aimait encore éperdument et la piste d’un drame sentimental est privilégiée. Inconnu de la justice, le suspect est issu d’une famille d’agriculteurs très connus.
Ce jeune homme décrit comme « intelligent », avait déjà été entendu à plusieurs reprises la semaine dernière par les policiers de Cagnes. Mais, solide psychologiquement, il n’avait rien lâché, se montrant très affecté par la disparition de son ex-compagne. Pour autant, les limiers de la Crim’ ont été amenés à le soupçonner assez rapidement.
Et pas seulement en raison des tensions entre la jeune femme et lui. Ils ont en effet établi lors de l’enquête de voisinage, mais aussi en exploitant des données techniques, qu’Aurélie était partie avec lui en voiture le 11 juin pour aller acheter des vêtements pour Hugo, leur petit bout de chou qui a eu 16 mois hier. Elle n’a jamais été revue depuis…
Des fouilles ont été conduites avec un chien des sapeurs-pompiers jeudi dernier autour de sa maison de Vence mais n’ont rien donné. D’autres recherches ont alors été menées à Cagnes-sur-Mer vendredi au domicile d’un autre suspect potentiel. Pas davantage de résultats.
Tuée « dans des conditions atroces »
Puis, c’est à Villeneuve-Loubet, aux abords d’une exploitation agricole lui étant familière que des investigations ont été pratiquées, toujours avec l’aide précieuse des chiens. L’autopsie, imminente, devrait apporter des éléments déterminants sur le déroulement des faits. On sait que compte tenu de l’état du corps, Aurélie aurait été tuée le jour même de sa disparition « dans des circonstances atroces » d’après les premières constatations précise une source proche du dossier. Une barre de fer a été retrouvée par les enquêteurs sur les lieux. Les experts de la police technique et scientifique vont s’attacher à faire parler, parmi d’autres, cet objet afin de savoir s’il s’agit de l’arme du crime.
Les investigations, qui vont être désormais diligentées sur commission rogatoire, sont fondamentales pour la suite du dossier car la justice va chercher à savoir si la mort de la jeune maman a été préméditée par le suspect. Ou si le drame est survenu lors d’une dispute.
